Autour de la Guerre d’indépendance de l’Algérie, les petites et les grandes
histoires se rencontrent.
Depuis plusieurs années, je m’interroge sur la période de la Guerre
d’indépendance de l'Algérie, où trois générations de ma famille sont nées.Ce questionnement est parti de l’oubli. Les souvenirs s’effaçaient chez les
plus âgés, alors j’ai voulu creuser, prendre le relai de la mémoire.
29 ans, c ‘est l’âge de ma grand mère au moment où elle quitte l’Algérie
avec sa famille: ma mère, ma tante et mon grand père.
C’est mon âge aujourd’hui.
Depuis plusieurs mois, je l’interroge ainsi que d’autres personnes qui ont
vécu cette période. Je collecte des témoignages. Pied-noirs, harkis, anciens
moudjaddins…
Je veux partir là bas. A Alger la blanche. A Sétif, où ma mère est née.
D’autres encore ont dit : “Mais qu’est ce que tu vas dire de plus que tous les documentaires? ”.
Alors se pose la question de la légitimité de cette prise de parole.
Et puis, on ne se la pose plus, parce qu’en parler, et essayer de le faire honnêtement, c’est déjà y répondre un peu.
“-Mais pourquoi t’intéresses-tu à l’Algérie?-Parce que ma mère est née là bas…-Mais qu’est ce que tu vas faire avec tous ces témoignages?- Un spectacle sur la guerre d’Algérie, hum, ça va pas être drôle!...”
Samedi, je pars à Alger.
Je tiendrai un carnet de bord numérique.
A
suivre...
Belle aventure que vous entreprenez ... continuez à nous faire partager ces moments....Je vous souhaite plein de belles rencontres et de (re)trouvailles .MH
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